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Patrimoine Religieux
Plouégat-Moysan vient de l’ancien breton « ploe » (paroisse), de « Saint-Egat » et de « Moysan ».
Plouégat-Moysan est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis les territoires de Le Ponthou, Guerlesquin, Botsorhel, et sans doute une partie du territoire de Plounérin (rive gauche du Yar). On la distingue de Plouégat-Guerrand par l'ajout de "Moysan" (nom d'un seigneur du lieu).
Le territoire de Plouégat-Moysan faisait partie de la châtellenie de la seigneurie de Trogoff. Ce territoire, propriété de Pierre de Trogoff, a été confisqué en 1356 par Jean de Montfort. Le roi d'Angleterre y installe alors une garnison commandée par Olivier Thomelin. En mars 1363, Du Guesclin s’empare du château et le détruit. La maison des Trogoff, malgré la diminution de ses possessions territoriales, et les changements de familles, conserva jusqu'en 1789, tous ses privilèges féodaux.
En dehors des petites difficultés paroissiales, Plouégat-Moysan vécut en paix pendant les grands évènements des luttes religieuses des XVIème et XVIIème siècles, car le protestantisme n'y a apparu qu'au XIXème siècle. Les brigands La Fontenelle et La Maganne trouvaient, sans doute, la paroisse trop pauvre pour s'y établir, quoique l'un fut à Trémel, au château de Trébriand, l'autre à Plouigneau, au château de Bourrouguel. Pourtant le 7 mai 1596, les troupes de François d'Espinay, sieur de Saint-Luc, lieutenant-général pour Henri IV, en Bretagne, se jetèrent sur le Ponthou, Plouigneau et Plouégat-Moysan. « Ses gens y restèrent 4 jours, faisant très grand dommages, cruautés et tyrannies, tant aux hommes qu'aux femmes ». Ils se rendirent ensuite à la Roche-Derrien. Cette note, relatée dans un registre de baptêmes de Lanvellec. (Côtes-d'Armor) nous dévoile un passage de gens de guerre de l'époque, pillards et brutaux. La révolte des Bonnets-Rouges, sous Louis XIV, en 1675, ne s'y étendit pas (J. A. Quiniou).
L'église Saint-Pierre (XVIIIème siècle)
L'église Saint-Pierre est reconstruite en 1874. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine, reconstruite entre 1874 et 1879. On a conservé de l'ancien édifice, le clocher édifié en 1700 par l'architecte Maurice Taoc comme le prouve l'acte suivant : "Ce jour 15 janvier 1700 a esté enterré un enfant à Olivier Piolot et Barbé Floch, de Plufur, décédé au domicile de M. Jacques Floch. L'enfant fut ondoyé par M. Maurice Taoc, maître-architecte de la Tour qu'on fait bâtir actuellement à Plouégat". La flèche abattue par la foudre dans la nuit du 8-9 janvier 1886 a été reconstruite en 1902 pour la somme de 5. 690 fr. 94. Parmi les statues de l'intérieur, il faut citer un beau Christ du XVIIème siècle provenant de l'ancienne chapelle de même nom. Il y avait également autrefois un arbre de Jessé.
L'église abrite aussi aujourd'hui les statues de saint Michel provenant de l'ancienne chapelle du Christ, sainte Anne provenant de la chapelle de Trogoff (XVIème siècle, jadis au presbytère), la Vierge-Mère (XVIème siècle, jadis au presbytère et provenant de l'ancienne chapelle du Christ). Le pardon a lieu le premier dimanche qui suit le 29 juin, sous le vocable de saint Pierre. A noter qu'il existait jadis un reliquaire : « Le 10 may 1697, les reliques de la paroisse de Plouégat-Moysan estant auparavant dans le reliquaire de la dite paroisse ont esté enterré dans le cimetière de cette paroisse et fait un service solennel par les sieurs recteur et prestres, ce que nous avons conserve sur nostre cahier pour servir de mémoire à la postérité et avons signé. Signé Y. Carré, recteur ; F. Dohollou, prêtre ; P. Lucas, prêtre ». (Tiré du registre de 1697).
Pour une pierre tombale, "prétendue par erreur par François Buzit et Marie Le Maistre, sa femme, qui avaient fait inhumer Guillaume le Caizre et Jan le Caizre, dans l'église, sous ladite pierre, qu'ils reconnaissent appartenir à Paoul le Dissez, et qu'ils ont prise par mégarde, un jugement de la Cour de Trogoff est rendu, avec sénéchal et notaire : Y. Le Dissez et Le Teurnier au 3 août 1664".
Il y avait jadis une horloge sur le clocher : « Du 10 mars 1814, reçu à valoir 15 livres que je dois toucher, 6 livres de M. le Maire aujourd'hui. Il est entendu entre nous que c'est pour 30 livres que je suis engagé à mettre en bon état la sonnerie de l'horloge dont est cas d'autre part et que la moitié du prix convenu me serait payé à l'instant que j'aurais mis en état de sonner. Signé : L. Benoit ». Le dimanche 27 janvier 1675, le Général avait adhéré à la Confrérie du Rosaire devant le Révérend père René Le Saint-Hyacinthe, du couvent de Saint-Dominique, de Morlaix ; " la chapelle en son intention estante du costé de l'épître de l'église, sera ornée d'un beau tableau selon les formes prescrites et ordonnées dans les statuts de ladite confrérie. Le 30 juillet 1775, M. Pierre Ollivier, praticien, demeurant en la ville et paroisse de Guerlesquin est chargé de la confection du tableau de fondation et du cahier rentier d'icelle, moyennant 48 livres sur bon papier commun et les écrire lisiblement et d'un caractère gronogir " ;
La chapelle Saint-Méen et Saint-Judicaël (1830)
Elle est qualifiée en 1468 de Plo-Meguen et reconstruite en 1830 par Bernard-François Le Teurnier. Jean-Marie Le Teurnier de Goas-ar-Sioën, en devint le propriétaire après la vente des biens de Trogoff, émigrés en 1790. On y voit un écusson avec les armes de Jean de Pensornou et de sa femme Marguerite de Perret ou Kerret, seigneur et dame de Trogoff, vivants en 1570. La chapelle abrite les statues de saint Méen, saint Judicaël, la sainte Vierge et saint Eloi (jadis au presbytère).
Voici ce que dit l'historien local J. A. Quiniou en 1923 :
𝐴 𝑙'𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑜𝑐ℎ𝑒𝑡𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑎 𝑢𝑛 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑐𝑎𝑐ℎ𝑒𝑡, 𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑏𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑚𝑝𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑆𝑡 𝑃𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛, 𝑒𝑛 𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑐𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟, 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑑𝑒̀𝑙𝑒𝑠. 𝐿𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑢𝑣𝑒́𝑛𝑖𝑙𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑔𝑛𝑒𝑡𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑟𝑎𝑖𝑑𝑒𝑠 ; 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙'𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑐𝑖 𝑑'𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑐𝑎𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑙'𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟. 𝐴 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑢𝑡𝑒𝑙, 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑡 𝐽𝑢𝑑𝑖𝑐𝑎𝑒̈𝑙, 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑐𝑒 𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐷𝑜𝑚𝑛𝑜𝑛𝑒́𝑒 𝑜𝑢 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑒́𝑔𝑢𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑠, 𝐷𝑎𝑔𝑜𝑏𝑒𝑟𝑡, 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙𝑒, 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑟𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒. 𝐿𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑖𝑛𝑒 ; 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑖𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑛𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒́𝑔𝑢𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 ; 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́. 𝑆𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑐𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒, 𝑒𝑛 𝑑𝑒ℎ𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑒𝑢𝑟, 𝑢𝑛𝑒 𝑆𝑡𝑒 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑑𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 1𝑚10 𝑞𝑢𝑒 𝑆𝑡 𝑀𝑒́𝑒𝑛 𝑒𝑡 𝑆𝑡 𝐽𝑢𝑑𝑖𝑐𝑎𝑒̈𝑙, 𝑒𝑠𝑡 𝑔𝑟𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒̀𝑟𝑒 ; 𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑟𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑'𝑢𝑛 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑓𝑟𝑢𝑠𝑡𝑒 ; 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒́𝑒𝑠. 𝐿'𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑦𝑠𝑖𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢𝑟𝑒. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑙'𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠, 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑒́𝑏𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑐𝑢𝑙𝑝𝑡𝑒𝑢𝑟. 𝐿𝑢𝑖 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡, 𝑎̀ 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒, 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑏𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑆𝑡 𝐸𝑙𝑜𝑖, 𝑚𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒́𝑒, 𝑒𝑛 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡 𝑑'𝑒́𝑣𝑒̂𝑞𝑢𝑒 ; 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑠 𝑢𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑎𝑙 𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒́ 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑛𝑐. 𝐸𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑡𝑒 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑡 𝐸𝑙𝑜𝑖 ; 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑝𝑖𝑛𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑎𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑛𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑎𝑟𝑏𝑎𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑠𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑏𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑔𝑜𝑢̂𝑡 𝑑𝑜𝑢𝑡𝑒𝑢𝑥. 𝐿𝑎 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑡 𝐽𝑢𝑑𝑖𝑐𝑎𝑒̈𝑙, 𝑣𝑒̂𝑡𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒, 𝑐𝑜𝑖𝑓𝑓𝑒́ 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒, 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑟𝑐𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑟𝑒 ? 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑛𝑐𝑡𝑢𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑃𝑟𝑎𝑗𝑜𝑢. 𝐴 𝑙'𝑒𝑥𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟, 𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒́ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑣𝑒𝑡, 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑒́𝑐𝑢𝑠𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑚𝑜𝑟𝑖𝑒́ 𝐴𝑈𝑋 𝐴𝑅𝑀𝐸𝑆 𝐸𝐶𝐴𝑅𝑇𝐸𝐿𝐸𝐸𝑆 𝐴𝑈𝑋 1 𝐸𝑇 4, 𝐷'𝑈𝑁𝐸 𝐹𝐴𝑆𝐶𝐸 𝑆𝑈𝑅𝑀𝑂𝑁𝑇𝐸𝐸 𝐷'𝑈𝑁𝐸 𝑀𝐸𝑅𝐿𝐸𝑇𝑇𝐸 ; 𝐴𝑈𝑋 2 𝐸𝑇 3 𝐷'𝑈𝑁 𝐿𝐼𝑂𝑁 𝐵𝑅𝐼𝑆𝐸 𝐷'𝑈𝑁𝐸 𝐶𝑂𝑇𝐼𝐶𝐸, 𝑑𝑒 𝐽𝑒𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑃𝑒𝑛𝑠𝑜𝑟𝑛𝑜𝑢, 𝑒́𝑐𝑢𝑦𝑒𝑟, 𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑜𝑔𝑜𝑓𝑓, 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒, 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑢𝑒𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐾𝑒𝑟𝑟𝑒𝑡, 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑛 1570. 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖, 𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑖̂𝑡𝑟𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒́ 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑔𝑜𝑡ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑎̀ 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒. 𝑃𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒, 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑡𝑒́ 𝑎𝑢 𝑡𝑎𝑙𝑢𝑠, 𝑜𝑛 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠 𝑟𝑒𝑙𝑖𝑒𝑓 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒, 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑟𝑎𝑠 𝑒́𝑐𝑎𝑟𝑡𝑒́𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒𝑠, 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑔𝑟𝑜𝑠𝑠𝑖𝑒𝑟. 𝑃𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑟𝑖𝑠𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑙𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑠. 𝑈𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑎𝑢-𝑑𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑎𝑖𝑟𝑖𝑒, 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑎𝑐𝑟𝑒́𝑒, 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑'𝑜𝑟𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑖𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑎𝑡𝑒́𝑟𝑎𝑢𝑥 ; 𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑, 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑠𝑜𝑐𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑢𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑉𝑖𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑢. 𝑂𝑛 𝑎𝑡𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒 𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑎𝑢 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢 𝑑𝑒 𝑔𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑎𝑢. 𝑄𝑢𝑜𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑐𝑒 𝑟𝑢𝑖𝑛𝑒, 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑢 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑖𝑡𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑝𝑒̀𝑙𝑒𝑟𝑖𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑦 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑠. 𝐿𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑐𝑒́𝑙𝑒́𝑏𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑄𝑢𝑎𝑠𝑖𝑚𝑜𝑑𝑜, 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑏𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛 𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑃𝑙𝑜𝑢𝑒́𝑔𝑎𝑡-𝑀𝑜𝑦𝑠𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑒́𝑚𝑒𝑙 " ;
L'ancienne chapelle dédiée à saint Trémeur
Elle a été rebâtie au début du XXème siècle par M. Le Bougeant. Il s'agit d'un petit édifice de plan presque carré reconstruit au XXème siècle et ne renfermant que la statue de saint Trémeur. Il s'y tenait une assemblée le lundi de la Pentecôte.
Faisant partie du domaine des Trogoff, au moment de sa splendeur, elle appartint avant 1790, à Le Galeër, sieur de Kerhuon ; vendue comme bien national, le citoyen 0llivier Guillou, du Ponthou, s'en reconnaît propriétaire le 22 floréal an 5. La fontaine, située dans une garenne appartenant à Monsieur Kéromen (NDLR : en 1923), au-delà de Convenant-Diguer, fournit une eau propre à guérir les maux de tête "
(J.A. Quiniou)
L'ancienne chapelle en ruines de Saint-Laurent du Pouldour (XVIème siècle)
Dépendant du manoir de Kerbabu, elle servait parfois de prétoire au sénéchal de Trogoff. On voyait jadis dans cette chapelle, les statues de saint Laurent, saint Yves, saint Hubert, saint Xyste (bénissant et foulant aux pieds un dragon). Vendue comme bien national, l'acquéreur fut François-Marie Le Magne, curé assermenté de la commune, tel que le prouve la déclaration suivante : Je déclare que, propriétaire de la chapelle de Saint-Laurent par moy acquise comme biens nationaux et domaines, destine cet édiffice (sic) au culte catholique romain desservi par des prêtres soumis aux Lois de la République, de laquelle déclaration il a requis acte pour être rendu public dans la commune de Plouégat-Moisan, à fin d'en faciliter la surveillance de la police que le déclarant sollicite lui-même et a signé le 22 floréal an 5, signé : LE MAGNE.
Dans l'acte de vente de Saint-Laurent comme bien national à François-Marie Le Magne, le 21 pluviôse an 3, la chapelle et ses dépendances sont ainsi décrits : "La chapelle dite Saint-Laurent et dépendances, consistante en un corps de bâtiment avec une petite chapelle bout au levant, côté au midi de jouinte au grand corps, sur ladite chapelle un petit clocher où il y a une cloche expressément réservée ; ces édifices couverts en ardoises, la grande chapelle ayant de long : 68 pieds, de large : 20, et de hauteur : 10 pieds. Le cimetière autour de ces édifices avec ses murs au levant, midi et couchant, et partie du nord, le talus de ce côté donnant sur un pré dépendant du lieu de Kerbabu, le fond sous lesdites chapelles et cimetière contenant 7 cordes 1/4, confinant au levant, midi et couchant des chemins et du nord avec le pré dépendant dudit lieu de Kerbabu, propriété du citoyen Le Dissez, le tout estimé par l'expert la somme de 960 livres".
Après un 1er feu, les surenchères des citoyens Viot 1100 livres, Le Magne offrit 1110 livres, somme a laquelle elle fut adjugée. On y baptisait, car le 26 février 1778 "Jeanne-Hyacinthe Le Brisant, fille de Perron et de Marie Guillemot, de la métairie de Goasilirit, baptisée en la chapelle de St-Laurent, par Le Bourzec, curé ; marraine : Jeanne-Hyacinthe du Parc-Kerret, dame du Bois de La Roche, parrain : M. François Le Foll, procureur fiscal de Trogoff". On y a enterré, et jusqu'à ces dernières années, moyennant 0 fr. 50, la cloche sonnait le glas des défunts, en même temps que dans l'Eglise. Le 25 novembre 1855, le Conseil avait été d'avis que la fabrique fût autorisé à acheter la dite chapelle au prix de 1.000 francs, « considérant que par la souscription des paroissiens, le fabrique peut en faire l'acquisition, et, par là, ses ressources s'augmenteront ». Bien en prit aux édiles de l'époque, car de 1874 à 1879, la chapelle de Saint-Laurent servit d'édifice au culte catholique durant l'érection de l'Eglise actuelle. Le pardon a lieu le dimanche qui suit le 10 août.
"Cette chapelle a été très importante, mais actuellement elle est en ruines. Elle n'a qu'un bras de croix, Elle porte un clocheton renaissance. La porte du bras de croix est de même époque. Les fenêtres latérales sont garnies de meneaux. Une poutre porte la date de 1591 et un écusson ovale indistinct. A l'intérieur, l'on voit de vieux saints barbarement coloriés : saint Laurans mutilé ; saint Yves jugeant une contestation entre un riche seigneur et un laboureur déguenillé et paraissant prononcer en faveur de ce dernier. On y remarque aussi deux monolithes (ou lechs) encastrés dans les murs latéraux. Il y aussi les statues de saint Xyste, bénissant et foulant aux pieds un dragon, et de saint Hubert ; ce dernier est couché, ayant la tête posée sur sa main droite et les yeux fermés. D'après M. Le Guennec, ce serait le Jessé d'un assez bel arbre en bois sculpté et colorié dont les restes sont actuellement au Musée archéologique du Finistère. Le tout ne provient-il pas d'une chapelle disparue autrefois située au-dessus du Penquer, dont la fontaine de St-Hubert est proche ; l'eau de celle-ci guérirait les porcs du « Drouc sant Egoutam ou Nicodème » encore recherchée, on la verse dans l'oreille de l'animal malade, puis on la lui fait boire. Près de la fontaine il y a une pierre avec inscription gothique, qui a été sans conteste le soubassement d'un calvaire. A l'extérieur de la chapelle de saint Laurant existe une Croix encastrée dans le mur du placître"
(J.A. Quiniou)
L'ancienne chapelle Sainte-Anne
Aujourd'hui disparue. Il s'agit d'une chapelle privée dépendant jadis du manoir de Trogoff ;
L'ancienne chapelle du Christ
Aujourd'hui disparue. Il s'agit d'une chapelle privée dépendant jadis du manoir de la Haye et vendue ou attribuée à Jean Le Bourzec le 18 fructidor an 5. Elle fut démolie par Le Meur qui construisit avec ses pierres une maison aux Quatre-Chemins. Voici ce que stipule un rapport : "L'an 2 de la République Française et indivisible ce jour 11 prairial, après-midy, nous soussignants, Yves Cabon, maire de la Commune de Plouégat-Moisan, canton de Guerlesquin, district de Morlaix, département du Finistère, et Jean Teurnier, agent national et Jean Le Bourzec, officier municipal, Jean Le Fur et Nicolas Nédellec, du comité de surveillance de ladite commune, certifions et rapportons nous être transportés sur l'avis qui nous a été donné, des dégradations et vols commis par quelques-uns des volontaires passant ici le jour d'hier, pour aller vers Morlaix, dans la chapelle du Christ, située près la commune du Ponthou et relevant de notre commune, afin de constater le délit par eux y commis. En conséquence avons vu et donnons pour assuré qu'il s'est commis une fracture à la fenêtre du midy de la dite chapelle dans laquelle on a brisé une partie des vitrages en plomb, bout du bas. Ensuite l'image de Notre-Dame de Consolation a eu la main droite coupée et la tête de son petit qu'elle serre entre ses bras rasée et mis sur le sein de la mère, celle de la statue du Christ étant au milieu de l'autel, on lui a en partie coupé les mains, le nez un peu écrasé et le pied gauche disloqué ; le devant de la couronne emporté. La statue de saint Michel a les bras et une des ailes emportés Une statue portant l'effigie d'Ecce-Homo a la tête rasée, le pied droit presque détaché, une autre petite statue du Christ placée au-dessus de la balustrade, laquelle a été décolée et la croix sur laquelle elle était a été défaite ; 4 pots de fausses fleurs emportées et enlevées. La pierre sacrée mise en petits morceaux ; une petite clochette de fonte emportée ; un petit Christ d'os blanc travaillé a été aussi enlevé. Les cartes sur l'autel emportées est en parties déchirées. Un missel romain déchiré et la couverture a été enlevée et emportée. Le tronc qui est placé contre la balustrade dans l'intérieur de la chapelle a été forcé et la serrure presque emportée et l'argent qui s'y trouvait a été pris et emporté sans pouvoir dire la somme, attendu que la fabrique n'a pu nous le dire lui-même. Nous donnons pour assuré qu'ils ont brisé les pointes de fer placées sur la balustrade avant d'entrer dans l'intérieur du maître-autel et qu'ils ont enlevé ces piques de fer, à l'exception de 8 et que c'est par dessus cette balustrade qu'ils sont parvenus dans l'intérieur du dit autel. — Fait et rapporté le présent procès-verbal les dits jour, mois et an que devant sous nos seings » ;
L'ancienne chapelle Saint-Hubert
Aujourd'hui disparue.
La croix Croas-ar-Salud (moyen âge)
Il s'agit semble-t-il, d'après la tradition, le lieu où les condamnés à la pendaison aux poteaux de Trogoff, tout proches, devaient faire amende honorables.
La croix de Croas-ar-Mal (moyen âge)
La croix de Saint-Laurent (XIème siècle)
D'autres croix ou vestiges de croix :
- les deux croix de Kerbabu (Moyen Age et XIème siècle),
- la croix de l'église (1875),
- la croix relevée en 1959,
- la croix du couvent (XIXème siècle),
- la Croix-de-Trobara (XIème siècle),
- Trudujou (XIVème siècle),
- la croix située près de la chapelle Saint-Méen (XIIIème siècle).
La fontaine Saint-Laurent (XV-XVIème siècle)
La fontaine Saint-Méen (XVème siècle)
L'ancienne fontaine du Christ
Détruite en 1856, On y plongeait les petits enfants pour hâter leur croissance et leur obtenir la grâce de marcher plus tôt.
Pour en savoir + : ☛ infobretagne